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Classe bilingue en primaire - Les Énergies scolaires #146

Classe bilingue en primaire - Les Énergies scolaires #146

09min |23/10/2024
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Classe bilingue en primaire - Les Énergies scolaires #146

09min |23/10/2024
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Description

Do you speak english? Les élèves de CE1 de Magali Rabeyrin, oui !

C’est au cœur d’une REP+ de Marseille qu’exerce cette professeure des écoles. Son établissement s’est engagé dans un programme d’immersion en langues : depuis la maternelle, chaque élève bénéficie de l’enseignement des programmes nationaux en anglais à hauteur de 25 % à 50 % du temps. Alors faut-il parfaitement maîtriser l’anglais pour l’enseigner en primaire ? Quels bénéfices pour les élèves ? Pourquoi se lancer dans l’aventure ? Magali nous fait découvrir ce dispositif...

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Émission préparée et réalisée par : Myriam Jacquet
Directrice de publication : Marie-Caroline Missir
Coordination et production : Hervé Turri, Luc Taramini, Magali Devance
Mixage : Simon Gattegno
Voix additionnelle : Magali Devance
Contactez-nous sur : contact@reseau-canope.fr
© Réseau Canopé, 2024

Transcription automatique par Ausha : Extra classe


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans les énergies scolaires, épisode 146.

  • Extraclasse.

  • Speaker #1

    Je m'appelle Magali Rabérin, je suis professeure des écoles en CE1 à Marseille, au sein de l'école élémentaire Antoine de Ruffi.

  • Speaker #0

    L'école, on en parle beaucoup, mais est-ce qu'on l'écoute vraiment ? Les énergies scolaires.

  • Speaker #1

    Aujourd'hui on a une séance qui s'inscrit donc dans le domaine questionner le monde et plus particulièrement le monde du vivant avec l'étude des animaux et des chaînes alimentaires donc c'est une séance un peu spéciale mais pas tellement finalement au sein de notre école puisqu'elle est en anglais. OK, qu'est-ce qui est différent ? La viparose est la mère à l'intérieur et la viparose est la mère pour les oiseaux. Oui, très bien ! Mon école, c'est une école qui fait partie du réseau REB+. Et c'est un groupe scolaire maternel plus élémentaire. Donc, c'est une très grosse école de 26 classes. Et notre école faisait partie au départ d'un programme qui s'appelait EDIL. Puis ça s'est appelé DER et finalement ça s'appelle École Bilingue Anglais. C'est aussi connu sous le nom Émile ou CLIL en anglais. Et en fait, c'est une demande qui est faite aux professeurs de ces écoles concernées d'enseigner certaines disciplines en anglais pour environ, on va dire, 25 à 50% du temps. Ça s'inscrit dans la volonté de l'Académie d'Aix-Marseille. de développer l'anglais au sein de toute l'académie en fait. Et nous, on aurait l'ambition que certains de nos élèves puissent aller à la Cité scolaire internationale à côté. On a envie de les former à l'anglais, qu'ils soient à l'aise là-dessus et qu'ils puissent ensuite postuler à côté. Ce que je vais dire là, c'est mon avis personnel. Je pense qu'il est nécessaire d'avoir quand même un très bon niveau d'anglais pour pouvoir enseigner certains concepts et pour être à l'aise aussi avec ses élèves. Notamment quand on est par exemple au cycle 3, donc je pense CM1, CM2. Si on décide d'enseigner les sciences ou les mathématiques à un certain niveau, il faut quand même bien maîtriser la langue. Moi je parle anglais parce que déjà j'ai toujours adoré l'anglais et je suis partie il y a quelques années faire un master en Australie, dans une université australienne. J'ai aussi enseigné le FLE à l'Alliance Française de Melbourne. Donc d'une part j'ai cette connaissance de l'anglais parce que j'ai appris l'anglais, mais aussi je sais un petit peu comment il faut enseigner à des enfants ou des adultes qui ne parlent pas du tout la langue qu'on leur enseigne. Alors, je pense que mon accent n'est pas parfait, mais par contre, la prononciation, ça va. C'est-à-dire que je ne fais pas de grosses erreurs sur la prononciation des mots. Après, je n'ai pas le parfait accent britannique. Je pense que ce n'est pas rédhibitoire, dans le sens où moi aussi, je les mets dans un bain de temps en temps de vrais anglais, avec soit des chansons, soit des vidéos, des petits albums lus par des natifs. Et puis, on a aussi des assistantes d'anglais qui viennent nous aider. Donc, voilà. Euh... Celui-là, vous savez. Très intelligent, très intelligent. Un chien. Non, ce n'est pas un chien. En français, comment vous dites-vous ce chien ? Dans ma classe, on essaye de faire pas mal de consignes en anglais, pour qu'ils soient habitués à ce qu'on leur parle au quotidien. Je fais le calcul mental aussi. Et après, j'ai choisi les sciences parce que je voulais une matière, une discipline dans laquelle les élèves peuvent aussi s'exprimer, ne sont pas que en réception. Et du coup les séances, ils travaillent souvent en groupe ou par deux ou alors il va y avoir des petites activités et c'est à ce moment là que je vais leur demander de mettre en pratique l'anglais. Voilà parce que c'est ça aussi les séances de DNL, c'est pas que de la réception, c'est de la production. Du coup il faut trouver des situations... où ils peuvent parler. Nous, par exemple, on fait environ une à deux heures d'anglais pur par semaine. Là, en ce moment, avec mes élèves, on a parlé beaucoup des animaux, par exemple. Du coup, ça va venir nourrir ensuite la séance de DNL, qui est dans ma classe une séance de science, sur laquelle on va parler des animaux. Donc, j'essaye de lier les deux, l'anglais pur, le vocabulaire, les structures grammaticales. Et ensuite... les leçons de sciences. Moi, ce que j'ai constaté dans ma classe, et depuis que j'enseigne l'anglais, c'est que les élèves apprennent bien les mots, apprennent bien le vocabulaire, ils apprennent bien les chansons, par exemple, les comptines. Mais la difficulté réside vraiment dans les mettre en situation, les faire communiquer ensemble en anglais. Et en fait, par une certaine forme de timidité, Et par aussi, moins que d'habitude, ils ne communiquent pas en anglais. C'est-à-dire qu'ils me répondent encore en français, alors qu'à chaque fois, dès qu'on passe à l'anglais, j'ai mon petit drapeau. Allez, it's English time. Maintenant, je ne suis plus maîtresse, je suis teacher. Please, c'est plus s'il te plaît. Et ça, ils le savent, mais ils ne le font plus. Il faut tout le temps réappuyer là-dessus, leur dire, allez non, on parle en anglais. Là, c'est vraiment, il faut jouer le jeu. Donc voilà, il faut créer des situations avec des fois des petits défis pour les obliger un peu, les contraindre à parler anglais. Ce que nous trouvons difficile avec mes collègues, c'est que pour ces séances de DNL, nous devons tout créer, tous les supports. Par exemple, on parle de flashcards. On peut trouver si on les paye, mais il va quand même falloir les adapter à notre leçon, à notre séquence. Donc il va falloir aller les chercher, les fabriquer, si on a besoin, les imprimer, les plastifier, etc. On crée des jeux aussi. des bingo, on crée des lotos donc tout ça c'est vraiment créer une nouvelle leçon puisque c'est pas juste calquer en anglais ce qu'on fait en français puisqu'en fait il faut le mettre à la portée des élèves pour faciliter leur compréhension donc il va falloir voilà utiliser plein de supports et ces supports il faut qu'on les crée donc ça c'est tout notre travail c'est toute la difficulté Moi, je suis sûre que l'enseignement de l'anglais dès les petites classes, ça apporte énormément. Du coup, on aura des élèves qui vont arriver en sixième à qui on n'aura plus besoin d'apprendre. Hello, how are you ? What's your name ? On a déjà des témoignages d'ailleurs, des collèges environnants qui nous disent que nos élèves ont un bon niveau d'anglais. Donc, on voit déjà des résultats où c'est beaucoup plus facile, c'est beaucoup plus fluide. Donc, ça, bien sûr, ça va leur libérer de la charge d'apprentissage pour apprendre d'autres choses et d'autres concepts plus complexes. Comme on est dans un univers un peu socialement défavorisé, en Rêve Plus, ce sont des élèves qui n'ont pas accès par exemple au stage de langue ou au cours de langue. Donc qu'on leur apporte ça, c'est sûr que c'est un plus par rapport à peut-être des élèves plus favorisés. J'ai aussi un élève qui n'est pas allophone, mais qui parle très très mal le français. Et en fait, quand on est en anglais, notamment en calcul mental, en maths, mais il adore et il parle beaucoup plus facilement. que quand on est dans les leçons de grammaire en français. Parce qu'en fait, ils se sentent au même niveau que les autres. Donc ça, c'est super aussi. La phrase préférée que j'ai avec mes élèves, c'est Are you ready ? et eux, ils répondent Yes ! Donc ça exprime ma motivation de les engager dans l'anglais. Puis eux, ils sont contents. On y va !

  • Speaker #0

    Vous venez d'écouter un épisode des énergies scolaires. Si ça s'est bien passé, n'hésitez pas à laisser un avis sur votre plateforme d'écoute. À bientôt sur Extra Classe, une production réseau canopé 2024.

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C’est au cœur d’une REP+ de Marseille qu’exerce cette professeure des écoles. Son établissement s’est engagé dans un programme d’immersion en langues : depuis la maternelle, chaque élève bénéficie de l’enseignement des programmes nationaux en anglais à hauteur de 25 % à 50 % du temps. Alors faut-il parfaitement maîtriser l’anglais pour l’enseigner en primaire ? Quels bénéfices pour les élèves ? Pourquoi se lancer dans l’aventure ? Magali nous fait découvrir ce dispositif...

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  • Speaker #0

    Bienvenue dans les énergies scolaires, épisode 146.

  • Extraclasse.

  • Speaker #1

    Je m'appelle Magali Rabérin, je suis professeure des écoles en CE1 à Marseille, au sein de l'école élémentaire Antoine de Ruffi.

  • Speaker #0

    L'école, on en parle beaucoup, mais est-ce qu'on l'écoute vraiment ? Les énergies scolaires.

  • Speaker #1

    Aujourd'hui on a une séance qui s'inscrit donc dans le domaine questionner le monde et plus particulièrement le monde du vivant avec l'étude des animaux et des chaînes alimentaires donc c'est une séance un peu spéciale mais pas tellement finalement au sein de notre école puisqu'elle est en anglais. OK, qu'est-ce qui est différent ? La viparose est la mère à l'intérieur et la viparose est la mère pour les oiseaux. Oui, très bien ! Mon école, c'est une école qui fait partie du réseau REB+. Et c'est un groupe scolaire maternel plus élémentaire. Donc, c'est une très grosse école de 26 classes. Et notre école faisait partie au départ d'un programme qui s'appelait EDIL. Puis ça s'est appelé DER et finalement ça s'appelle École Bilingue Anglais. C'est aussi connu sous le nom Émile ou CLIL en anglais. Et en fait, c'est une demande qui est faite aux professeurs de ces écoles concernées d'enseigner certaines disciplines en anglais pour environ, on va dire, 25 à 50% du temps. Ça s'inscrit dans la volonté de l'Académie d'Aix-Marseille. de développer l'anglais au sein de toute l'académie en fait. Et nous, on aurait l'ambition que certains de nos élèves puissent aller à la Cité scolaire internationale à côté. On a envie de les former à l'anglais, qu'ils soient à l'aise là-dessus et qu'ils puissent ensuite postuler à côté. Ce que je vais dire là, c'est mon avis personnel. Je pense qu'il est nécessaire d'avoir quand même un très bon niveau d'anglais pour pouvoir enseigner certains concepts et pour être à l'aise aussi avec ses élèves. Notamment quand on est par exemple au cycle 3, donc je pense CM1, CM2. Si on décide d'enseigner les sciences ou les mathématiques à un certain niveau, il faut quand même bien maîtriser la langue. Moi je parle anglais parce que déjà j'ai toujours adoré l'anglais et je suis partie il y a quelques années faire un master en Australie, dans une université australienne. J'ai aussi enseigné le FLE à l'Alliance Française de Melbourne. Donc d'une part j'ai cette connaissance de l'anglais parce que j'ai appris l'anglais, mais aussi je sais un petit peu comment il faut enseigner à des enfants ou des adultes qui ne parlent pas du tout la langue qu'on leur enseigne. Alors, je pense que mon accent n'est pas parfait, mais par contre, la prononciation, ça va. C'est-à-dire que je ne fais pas de grosses erreurs sur la prononciation des mots. Après, je n'ai pas le parfait accent britannique. Je pense que ce n'est pas rédhibitoire, dans le sens où moi aussi, je les mets dans un bain de temps en temps de vrais anglais, avec soit des chansons, soit des vidéos, des petits albums lus par des natifs. Et puis, on a aussi des assistantes d'anglais qui viennent nous aider. Donc, voilà. Euh... Celui-là, vous savez. Très intelligent, très intelligent. Un chien. Non, ce n'est pas un chien. En français, comment vous dites-vous ce chien ? Dans ma classe, on essaye de faire pas mal de consignes en anglais, pour qu'ils soient habitués à ce qu'on leur parle au quotidien. Je fais le calcul mental aussi. Et après, j'ai choisi les sciences parce que je voulais une matière, une discipline dans laquelle les élèves peuvent aussi s'exprimer, ne sont pas que en réception. Et du coup les séances, ils travaillent souvent en groupe ou par deux ou alors il va y avoir des petites activités et c'est à ce moment là que je vais leur demander de mettre en pratique l'anglais. Voilà parce que c'est ça aussi les séances de DNL, c'est pas que de la réception, c'est de la production. Du coup il faut trouver des situations... où ils peuvent parler. Nous, par exemple, on fait environ une à deux heures d'anglais pur par semaine. Là, en ce moment, avec mes élèves, on a parlé beaucoup des animaux, par exemple. Du coup, ça va venir nourrir ensuite la séance de DNL, qui est dans ma classe une séance de science, sur laquelle on va parler des animaux. Donc, j'essaye de lier les deux, l'anglais pur, le vocabulaire, les structures grammaticales. Et ensuite... les leçons de sciences. Moi, ce que j'ai constaté dans ma classe, et depuis que j'enseigne l'anglais, c'est que les élèves apprennent bien les mots, apprennent bien le vocabulaire, ils apprennent bien les chansons, par exemple, les comptines. Mais la difficulté réside vraiment dans les mettre en situation, les faire communiquer ensemble en anglais. Et en fait, par une certaine forme de timidité, Et par aussi, moins que d'habitude, ils ne communiquent pas en anglais. C'est-à-dire qu'ils me répondent encore en français, alors qu'à chaque fois, dès qu'on passe à l'anglais, j'ai mon petit drapeau. Allez, it's English time. Maintenant, je ne suis plus maîtresse, je suis teacher. Please, c'est plus s'il te plaît. Et ça, ils le savent, mais ils ne le font plus. Il faut tout le temps réappuyer là-dessus, leur dire, allez non, on parle en anglais. Là, c'est vraiment, il faut jouer le jeu. Donc voilà, il faut créer des situations avec des fois des petits défis pour les obliger un peu, les contraindre à parler anglais. Ce que nous trouvons difficile avec mes collègues, c'est que pour ces séances de DNL, nous devons tout créer, tous les supports. Par exemple, on parle de flashcards. On peut trouver si on les paye, mais il va quand même falloir les adapter à notre leçon, à notre séquence. Donc il va falloir aller les chercher, les fabriquer, si on a besoin, les imprimer, les plastifier, etc. On crée des jeux aussi. des bingo, on crée des lotos donc tout ça c'est vraiment créer une nouvelle leçon puisque c'est pas juste calquer en anglais ce qu'on fait en français puisqu'en fait il faut le mettre à la portée des élèves pour faciliter leur compréhension donc il va falloir voilà utiliser plein de supports et ces supports il faut qu'on les crée donc ça c'est tout notre travail c'est toute la difficulté Moi, je suis sûre que l'enseignement de l'anglais dès les petites classes, ça apporte énormément. Du coup, on aura des élèves qui vont arriver en sixième à qui on n'aura plus besoin d'apprendre. Hello, how are you ? What's your name ? On a déjà des témoignages d'ailleurs, des collèges environnants qui nous disent que nos élèves ont un bon niveau d'anglais. Donc, on voit déjà des résultats où c'est beaucoup plus facile, c'est beaucoup plus fluide. Donc, ça, bien sûr, ça va leur libérer de la charge d'apprentissage pour apprendre d'autres choses et d'autres concepts plus complexes. Comme on est dans un univers un peu socialement défavorisé, en Rêve Plus, ce sont des élèves qui n'ont pas accès par exemple au stage de langue ou au cours de langue. Donc qu'on leur apporte ça, c'est sûr que c'est un plus par rapport à peut-être des élèves plus favorisés. J'ai aussi un élève qui n'est pas allophone, mais qui parle très très mal le français. Et en fait, quand on est en anglais, notamment en calcul mental, en maths, mais il adore et il parle beaucoup plus facilement. que quand on est dans les leçons de grammaire en français. Parce qu'en fait, ils se sentent au même niveau que les autres. Donc ça, c'est super aussi. La phrase préférée que j'ai avec mes élèves, c'est Are you ready ? et eux, ils répondent Yes ! Donc ça exprime ma motivation de les engager dans l'anglais. Puis eux, ils sont contents. On y va !

  • Speaker #0

    Vous venez d'écouter un épisode des énergies scolaires. Si ça s'est bien passé, n'hésitez pas à laisser un avis sur votre plateforme d'écoute. À bientôt sur Extra Classe, une production réseau canopé 2024.

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  • Speaker #0

    Bienvenue dans les énergies scolaires, épisode 146.

  • Extraclasse.

  • Speaker #1

    Je m'appelle Magali Rabérin, je suis professeure des écoles en CE1 à Marseille, au sein de l'école élémentaire Antoine de Ruffi.

  • Speaker #0

    L'école, on en parle beaucoup, mais est-ce qu'on l'écoute vraiment ? Les énergies scolaires.

  • Speaker #1

    Aujourd'hui on a une séance qui s'inscrit donc dans le domaine questionner le monde et plus particulièrement le monde du vivant avec l'étude des animaux et des chaînes alimentaires donc c'est une séance un peu spéciale mais pas tellement finalement au sein de notre école puisqu'elle est en anglais. OK, qu'est-ce qui est différent ? La viparose est la mère à l'intérieur et la viparose est la mère pour les oiseaux. Oui, très bien ! Mon école, c'est une école qui fait partie du réseau REB+. Et c'est un groupe scolaire maternel plus élémentaire. Donc, c'est une très grosse école de 26 classes. Et notre école faisait partie au départ d'un programme qui s'appelait EDIL. Puis ça s'est appelé DER et finalement ça s'appelle École Bilingue Anglais. C'est aussi connu sous le nom Émile ou CLIL en anglais. Et en fait, c'est une demande qui est faite aux professeurs de ces écoles concernées d'enseigner certaines disciplines en anglais pour environ, on va dire, 25 à 50% du temps. Ça s'inscrit dans la volonté de l'Académie d'Aix-Marseille. de développer l'anglais au sein de toute l'académie en fait. Et nous, on aurait l'ambition que certains de nos élèves puissent aller à la Cité scolaire internationale à côté. On a envie de les former à l'anglais, qu'ils soient à l'aise là-dessus et qu'ils puissent ensuite postuler à côté. Ce que je vais dire là, c'est mon avis personnel. Je pense qu'il est nécessaire d'avoir quand même un très bon niveau d'anglais pour pouvoir enseigner certains concepts et pour être à l'aise aussi avec ses élèves. Notamment quand on est par exemple au cycle 3, donc je pense CM1, CM2. Si on décide d'enseigner les sciences ou les mathématiques à un certain niveau, il faut quand même bien maîtriser la langue. Moi je parle anglais parce que déjà j'ai toujours adoré l'anglais et je suis partie il y a quelques années faire un master en Australie, dans une université australienne. J'ai aussi enseigné le FLE à l'Alliance Française de Melbourne. Donc d'une part j'ai cette connaissance de l'anglais parce que j'ai appris l'anglais, mais aussi je sais un petit peu comment il faut enseigner à des enfants ou des adultes qui ne parlent pas du tout la langue qu'on leur enseigne. Alors, je pense que mon accent n'est pas parfait, mais par contre, la prononciation, ça va. C'est-à-dire que je ne fais pas de grosses erreurs sur la prononciation des mots. Après, je n'ai pas le parfait accent britannique. Je pense que ce n'est pas rédhibitoire, dans le sens où moi aussi, je les mets dans un bain de temps en temps de vrais anglais, avec soit des chansons, soit des vidéos, des petits albums lus par des natifs. Et puis, on a aussi des assistantes d'anglais qui viennent nous aider. Donc, voilà. Euh... Celui-là, vous savez. Très intelligent, très intelligent. Un chien. Non, ce n'est pas un chien. En français, comment vous dites-vous ce chien ? Dans ma classe, on essaye de faire pas mal de consignes en anglais, pour qu'ils soient habitués à ce qu'on leur parle au quotidien. Je fais le calcul mental aussi. Et après, j'ai choisi les sciences parce que je voulais une matière, une discipline dans laquelle les élèves peuvent aussi s'exprimer, ne sont pas que en réception. Et du coup les séances, ils travaillent souvent en groupe ou par deux ou alors il va y avoir des petites activités et c'est à ce moment là que je vais leur demander de mettre en pratique l'anglais. Voilà parce que c'est ça aussi les séances de DNL, c'est pas que de la réception, c'est de la production. Du coup il faut trouver des situations... où ils peuvent parler. Nous, par exemple, on fait environ une à deux heures d'anglais pur par semaine. Là, en ce moment, avec mes élèves, on a parlé beaucoup des animaux, par exemple. Du coup, ça va venir nourrir ensuite la séance de DNL, qui est dans ma classe une séance de science, sur laquelle on va parler des animaux. Donc, j'essaye de lier les deux, l'anglais pur, le vocabulaire, les structures grammaticales. Et ensuite... les leçons de sciences. Moi, ce que j'ai constaté dans ma classe, et depuis que j'enseigne l'anglais, c'est que les élèves apprennent bien les mots, apprennent bien le vocabulaire, ils apprennent bien les chansons, par exemple, les comptines. Mais la difficulté réside vraiment dans les mettre en situation, les faire communiquer ensemble en anglais. Et en fait, par une certaine forme de timidité, Et par aussi, moins que d'habitude, ils ne communiquent pas en anglais. C'est-à-dire qu'ils me répondent encore en français, alors qu'à chaque fois, dès qu'on passe à l'anglais, j'ai mon petit drapeau. Allez, it's English time. Maintenant, je ne suis plus maîtresse, je suis teacher. Please, c'est plus s'il te plaît. Et ça, ils le savent, mais ils ne le font plus. Il faut tout le temps réappuyer là-dessus, leur dire, allez non, on parle en anglais. Là, c'est vraiment, il faut jouer le jeu. Donc voilà, il faut créer des situations avec des fois des petits défis pour les obliger un peu, les contraindre à parler anglais. Ce que nous trouvons difficile avec mes collègues, c'est que pour ces séances de DNL, nous devons tout créer, tous les supports. Par exemple, on parle de flashcards. On peut trouver si on les paye, mais il va quand même falloir les adapter à notre leçon, à notre séquence. Donc il va falloir aller les chercher, les fabriquer, si on a besoin, les imprimer, les plastifier, etc. On crée des jeux aussi. des bingo, on crée des lotos donc tout ça c'est vraiment créer une nouvelle leçon puisque c'est pas juste calquer en anglais ce qu'on fait en français puisqu'en fait il faut le mettre à la portée des élèves pour faciliter leur compréhension donc il va falloir voilà utiliser plein de supports et ces supports il faut qu'on les crée donc ça c'est tout notre travail c'est toute la difficulté Moi, je suis sûre que l'enseignement de l'anglais dès les petites classes, ça apporte énormément. Du coup, on aura des élèves qui vont arriver en sixième à qui on n'aura plus besoin d'apprendre. Hello, how are you ? What's your name ? On a déjà des témoignages d'ailleurs, des collèges environnants qui nous disent que nos élèves ont un bon niveau d'anglais. Donc, on voit déjà des résultats où c'est beaucoup plus facile, c'est beaucoup plus fluide. Donc, ça, bien sûr, ça va leur libérer de la charge d'apprentissage pour apprendre d'autres choses et d'autres concepts plus complexes. Comme on est dans un univers un peu socialement défavorisé, en Rêve Plus, ce sont des élèves qui n'ont pas accès par exemple au stage de langue ou au cours de langue. Donc qu'on leur apporte ça, c'est sûr que c'est un plus par rapport à peut-être des élèves plus favorisés. J'ai aussi un élève qui n'est pas allophone, mais qui parle très très mal le français. Et en fait, quand on est en anglais, notamment en calcul mental, en maths, mais il adore et il parle beaucoup plus facilement. que quand on est dans les leçons de grammaire en français. Parce qu'en fait, ils se sentent au même niveau que les autres. Donc ça, c'est super aussi. La phrase préférée que j'ai avec mes élèves, c'est Are you ready ? et eux, ils répondent Yes ! Donc ça exprime ma motivation de les engager dans l'anglais. Puis eux, ils sont contents. On y va !

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    Vous venez d'écouter un épisode des énergies scolaires. Si ça s'est bien passé, n'hésitez pas à laisser un avis sur votre plateforme d'écoute. À bientôt sur Extra Classe, une production réseau canopé 2024.

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C’est au cœur d’une REP+ de Marseille qu’exerce cette professeure des écoles. Son établissement s’est engagé dans un programme d’immersion en langues : depuis la maternelle, chaque élève bénéficie de l’enseignement des programmes nationaux en anglais à hauteur de 25 % à 50 % du temps. Alors faut-il parfaitement maîtriser l’anglais pour l’enseigner en primaire ? Quels bénéfices pour les élèves ? Pourquoi se lancer dans l’aventure ? Magali nous fait découvrir ce dispositif...

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  • Extraclasse.

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    Je m'appelle Magali Rabérin, je suis professeure des écoles en CE1 à Marseille, au sein de l'école élémentaire Antoine de Ruffi.

  • Speaker #0

    L'école, on en parle beaucoup, mais est-ce qu'on l'écoute vraiment ? Les énergies scolaires.

  • Speaker #1

    Aujourd'hui on a une séance qui s'inscrit donc dans le domaine questionner le monde et plus particulièrement le monde du vivant avec l'étude des animaux et des chaînes alimentaires donc c'est une séance un peu spéciale mais pas tellement finalement au sein de notre école puisqu'elle est en anglais. OK, qu'est-ce qui est différent ? La viparose est la mère à l'intérieur et la viparose est la mère pour les oiseaux. Oui, très bien ! Mon école, c'est une école qui fait partie du réseau REB+. Et c'est un groupe scolaire maternel plus élémentaire. Donc, c'est une très grosse école de 26 classes. Et notre école faisait partie au départ d'un programme qui s'appelait EDIL. Puis ça s'est appelé DER et finalement ça s'appelle École Bilingue Anglais. C'est aussi connu sous le nom Émile ou CLIL en anglais. Et en fait, c'est une demande qui est faite aux professeurs de ces écoles concernées d'enseigner certaines disciplines en anglais pour environ, on va dire, 25 à 50% du temps. Ça s'inscrit dans la volonté de l'Académie d'Aix-Marseille. de développer l'anglais au sein de toute l'académie en fait. Et nous, on aurait l'ambition que certains de nos élèves puissent aller à la Cité scolaire internationale à côté. On a envie de les former à l'anglais, qu'ils soient à l'aise là-dessus et qu'ils puissent ensuite postuler à côté. Ce que je vais dire là, c'est mon avis personnel. Je pense qu'il est nécessaire d'avoir quand même un très bon niveau d'anglais pour pouvoir enseigner certains concepts et pour être à l'aise aussi avec ses élèves. Notamment quand on est par exemple au cycle 3, donc je pense CM1, CM2. Si on décide d'enseigner les sciences ou les mathématiques à un certain niveau, il faut quand même bien maîtriser la langue. Moi je parle anglais parce que déjà j'ai toujours adoré l'anglais et je suis partie il y a quelques années faire un master en Australie, dans une université australienne. J'ai aussi enseigné le FLE à l'Alliance Française de Melbourne. Donc d'une part j'ai cette connaissance de l'anglais parce que j'ai appris l'anglais, mais aussi je sais un petit peu comment il faut enseigner à des enfants ou des adultes qui ne parlent pas du tout la langue qu'on leur enseigne. Alors, je pense que mon accent n'est pas parfait, mais par contre, la prononciation, ça va. C'est-à-dire que je ne fais pas de grosses erreurs sur la prononciation des mots. Après, je n'ai pas le parfait accent britannique. Je pense que ce n'est pas rédhibitoire, dans le sens où moi aussi, je les mets dans un bain de temps en temps de vrais anglais, avec soit des chansons, soit des vidéos, des petits albums lus par des natifs. Et puis, on a aussi des assistantes d'anglais qui viennent nous aider. Donc, voilà. Euh... Celui-là, vous savez. Très intelligent, très intelligent. Un chien. Non, ce n'est pas un chien. En français, comment vous dites-vous ce chien ? Dans ma classe, on essaye de faire pas mal de consignes en anglais, pour qu'ils soient habitués à ce qu'on leur parle au quotidien. Je fais le calcul mental aussi. Et après, j'ai choisi les sciences parce que je voulais une matière, une discipline dans laquelle les élèves peuvent aussi s'exprimer, ne sont pas que en réception. Et du coup les séances, ils travaillent souvent en groupe ou par deux ou alors il va y avoir des petites activités et c'est à ce moment là que je vais leur demander de mettre en pratique l'anglais. Voilà parce que c'est ça aussi les séances de DNL, c'est pas que de la réception, c'est de la production. Du coup il faut trouver des situations... où ils peuvent parler. Nous, par exemple, on fait environ une à deux heures d'anglais pur par semaine. Là, en ce moment, avec mes élèves, on a parlé beaucoup des animaux, par exemple. Du coup, ça va venir nourrir ensuite la séance de DNL, qui est dans ma classe une séance de science, sur laquelle on va parler des animaux. Donc, j'essaye de lier les deux, l'anglais pur, le vocabulaire, les structures grammaticales. Et ensuite... les leçons de sciences. Moi, ce que j'ai constaté dans ma classe, et depuis que j'enseigne l'anglais, c'est que les élèves apprennent bien les mots, apprennent bien le vocabulaire, ils apprennent bien les chansons, par exemple, les comptines. Mais la difficulté réside vraiment dans les mettre en situation, les faire communiquer ensemble en anglais. Et en fait, par une certaine forme de timidité, Et par aussi, moins que d'habitude, ils ne communiquent pas en anglais. C'est-à-dire qu'ils me répondent encore en français, alors qu'à chaque fois, dès qu'on passe à l'anglais, j'ai mon petit drapeau. Allez, it's English time. Maintenant, je ne suis plus maîtresse, je suis teacher. Please, c'est plus s'il te plaît. Et ça, ils le savent, mais ils ne le font plus. Il faut tout le temps réappuyer là-dessus, leur dire, allez non, on parle en anglais. Là, c'est vraiment, il faut jouer le jeu. Donc voilà, il faut créer des situations avec des fois des petits défis pour les obliger un peu, les contraindre à parler anglais. Ce que nous trouvons difficile avec mes collègues, c'est que pour ces séances de DNL, nous devons tout créer, tous les supports. Par exemple, on parle de flashcards. On peut trouver si on les paye, mais il va quand même falloir les adapter à notre leçon, à notre séquence. Donc il va falloir aller les chercher, les fabriquer, si on a besoin, les imprimer, les plastifier, etc. On crée des jeux aussi. des bingo, on crée des lotos donc tout ça c'est vraiment créer une nouvelle leçon puisque c'est pas juste calquer en anglais ce qu'on fait en français puisqu'en fait il faut le mettre à la portée des élèves pour faciliter leur compréhension donc il va falloir voilà utiliser plein de supports et ces supports il faut qu'on les crée donc ça c'est tout notre travail c'est toute la difficulté Moi, je suis sûre que l'enseignement de l'anglais dès les petites classes, ça apporte énormément. Du coup, on aura des élèves qui vont arriver en sixième à qui on n'aura plus besoin d'apprendre. Hello, how are you ? What's your name ? On a déjà des témoignages d'ailleurs, des collèges environnants qui nous disent que nos élèves ont un bon niveau d'anglais. Donc, on voit déjà des résultats où c'est beaucoup plus facile, c'est beaucoup plus fluide. Donc, ça, bien sûr, ça va leur libérer de la charge d'apprentissage pour apprendre d'autres choses et d'autres concepts plus complexes. Comme on est dans un univers un peu socialement défavorisé, en Rêve Plus, ce sont des élèves qui n'ont pas accès par exemple au stage de langue ou au cours de langue. Donc qu'on leur apporte ça, c'est sûr que c'est un plus par rapport à peut-être des élèves plus favorisés. J'ai aussi un élève qui n'est pas allophone, mais qui parle très très mal le français. Et en fait, quand on est en anglais, notamment en calcul mental, en maths, mais il adore et il parle beaucoup plus facilement. que quand on est dans les leçons de grammaire en français. Parce qu'en fait, ils se sentent au même niveau que les autres. Donc ça, c'est super aussi. La phrase préférée que j'ai avec mes élèves, c'est Are you ready ? et eux, ils répondent Yes ! Donc ça exprime ma motivation de les engager dans l'anglais. Puis eux, ils sont contents. On y va !

  • Speaker #0

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