Aurélie HollardIl n'y a pas une bonne réponse. Soit on fait des photocopies, soit on décide de leur faire travailler la trace écrite directement sur leur cahier. Quand on prévoit nos cours, en fait, il faut varier les modalités en ce qui concerne les traces écrites sur les bilans, notamment de connaissances. Donc on leur met le vocabulaire scientifique, par exemple, au tableau, on synthétise avec eux à l'oral les mots importants et on leur laisse le temps de construire leur trace écrite. Moi, en SVT, j'ai besoin que le vocabulaire scientifique soit écrit correctement, connu. Et pour être appris correctement, il faut qu'il apparaisse clairement dans leur bilan. Donc c'est important pour moi de reprendre et de vérifier que leur bilan est bien noté. Mais il faut l'anticiper et prévoir que ça va nous prendre du temps dans notre programmation en fait. Donc l'autre possibilité, c'est effectivement de donner des photocopies, mais on ne peut pas en donner tout le temps, donc il faut vraiment qu'on jauge à quel moment on donne des photocopies, à quel moment on les fait recopier les traces écrites. On a des élèves, même si on les fait écrire, ils ne vont pas être en mesure d'avoir une graphie correcte ou d'aller au même rythme que les autres. Donc là, c'est vraiment en circulant dans notre classe, en fait, et en repérant les élèves, qu'on va pouvoir voir si, effectivement, ils arrivent bien à écrire, s'ils arrivent à se relire. Et auquel cas, si ce n'est pas possible et qu'on a discuté avec eux, on peut leur proposer la trace écrite. Mais là, ça va être quand même davantage du cas par cas, hormis pour les élèves qui ont effectivement des profils particuliers avec des dossiers MDPH, auquel cas on leur donnera parce qu'on se doit, nous, enseignants, de leur fournir les traces écrites dont ils ont besoin pour avancer au même rythme que les autres. Ça va permettre aussi à nos élèves d'être en activité, plutôt qu'en fait d'être en difficulté pour prendre une trace écrite et y mettre beaucoup de mauvaise volonté, ils vont être beaucoup plus à même de devoir juste surligner les mots clés, les mots importants, ou juste trouver où va le bon mot et ça donne beaucoup plus de sens. Et même dans son apprentissage, il va mieux comprendre et mieux mémoriser. C'est pas forcément un boulot monstre, mais c'est de l'anticipation. La plupart de nos cours, on les prépare à l'ordinateur, donc en fait c'est juste un copier-coller et là, effectivement, quelques photocopies. Le bénéfice de la photocopie ou de la trace écrite, il va vraiment être en lien avec ce que nous, enseignants, on choisit de faire en termes de gestion du temps, en fait, dans notre scénario pédagogique. Donc, il y a des fois, effectivement, on va choisir de faire plus de temps sur l'activité et sa correction et moins sur le bilan. Donc, dans ces cas-là, une des solutions aussi, c'est de mettre le bilan sur Pronote et de le faire plutôt en classe inversée où les élèves vont recopier la trace écrite, par exemple, qu'on aura pu construire ensemble à l'oral. Et ça c'est intéressant et c'est intéressant aussi parce que les parents vont pouvoir accompagner les enfants. Et pourquoi pas, s'ils ont une imprimante, ils vont pouvoir imprimer le bilan et puis le coller dans leur cahier. Il n'y a pas de solution miracle entre la photocopie et la trace écrite. Trop de photocopies tuera beaucoup trop d'arbres, donc il faut quand même qu'on en ait conscience. Et par contre, la trace écrite, c'est indispensable qu'ils s'y entraînent pour le lycée notamment. Et puis, ne serait-ce que pour le brevet, parce qu'au brevet, effectivement, ils vont avoir quand même beaucoup de choses à rédiger dans les épreuves finales.