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Un journal TV pour travailler l'oral - Les Énergies scolaires #173 cover
Un journal TV pour travailler l'oral - Les Énergies scolaires #173 cover
Extra classe, pour accompagner les enseignants dans leurs pratiques pédagogiques et leur formation

Un journal TV pour travailler l'oral - Les Énergies scolaires #173

Un journal TV pour travailler l'oral - Les Énergies scolaires #173

08min |16/07/2025
Play
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Un journal TV pour travailler l'oral - Les Énergies scolaires #173

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08min |16/07/2025
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Description

Martine Gauffeny est professeure des écoles à Sevran dans une unité pédagogique pour élèves allophones arrivants (UPE2A). Elle a mis en place un projet dans sa classe pour travailler l'apprentissage de la langue française et l’oral avec ses élèves. Elle a eu l’idée de créer un journal TV sur le Vendée Globe : ses élèves suivent la course et interviewent à distance différents skippeurs. Ils présentent ensuite leur travail face à la caméra, sous forme de chroniques. Le succès est au rendez-vous ! Les élèves se prennent au jeu et réalisent trois journaux TV par an diffusés ensuite dans les autres classes. Cela crée une véritable synergie dans l'établissement. En 2025, belle surprise pour Martine et ses élèves : ils ont été primés par le jury pour le concours Médiatiks organisé par le CLEMI académique. Dans ce podcast, découvrez comment ce format de journal TV permet aux élèves de travailler l'expression orale, et comment Martine a articulé ce projet tout au long de l’année. Mais également pourquoi l'outil audiovisuel et informationnel permet aux élèves de développer leurs compétences et leur confiance en eux. Et surtout, les progrès que Martine a vus sur ses élèves dans leur intégration linguistique et sociale.

Cet épisode Extra classe peut vous intéresser : Le plurilinguisme, une chance pour l'École - Parlons pratiques ! #13.

Vous pouvez aussi consulter : 

Et nous vous rappelons qu'il y a désormais Entre profs, le nouveau rendez-vous Extra classe le premier mercredi de chaque mois, qui propose de répondre en moins de 3 minutes aux questionnements et problématiques rencontrés tout au long de l’année.
Vous aussi, vous avez des questions ? Envoyez-les-nous !

Extra classe à partager et à écouter sur toutes vos plateformes d'écoute :
https://smartlink.ausha.co/extra-classe

Extra classe, des podcasts produits par Réseau Canopé.
Émission préparée et réalisée par : Floriane Le Maître
Directrice de publication : Marie-Caroline Missir
Coordination et production : Hélène Audard, Magali Devance
Mixage : Myriam Naciri
Voix additionnelle : Magali Devance
Contactez-nous sur : contact@reseau-canope.fr
© Réseau Canopé, 2025


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Extra classe

    Bienvenue dans les énergies scolaires, épisode 173.

  • Martine Gauffeny

    Je m'appelle Martine Gauffeny, je suis professeure dans le dispositif UPE2A de l'école Marie Curie, qui est en REP+, dans la ville de Sevran.

  • Extra classe

    L'école, on en parle beaucoup, mais est-ce qu'on l'écoute vraiment ? Les énergies scolaires

  • Martine Gauffeny

    J'étais journaliste dans la presse quotidienne régionale et j'ai fait une reconversion professionnelle à 58 ans avec l'intention affirmée d'enseigner à des enfants allophones. Donc j'ai repris des études et j'ai passé un diplôme d'université en français langue étrangère et préparé le concours de professeur des écoles et je suis devenue professeure en UPE2A.

  • Extra classe

    Bonjour, nous avons le plaisir de vous présenter le JT des Moussaillons. Tout d'abord, un petit retour en arrière, le jour du grand départ.

  • Martine Gauffeny

    Je voulais que mes élèves d'UPE2A puissent s'exprimer à l'oral, en dehors d'un cadre un peu plus formel, de questions-réponses, de travail sur des textes. Et je voulais aussi quelque chose qui les enthousiasme, qui les fasse aussi sortir de la classe. Et je trouvais que le fait de poser des questions devant une caméra, ça a obligé à avoir une posture de maîtriser sa parole sur un temps donné et ça permettait de voir aussi de manière très concrète les progrès qu'il pouvait réaliser entre le premier journal télévisé que nous avons conçu et le troisième journal télévisé et là effectivement c'est très net on voit que l'aisance dans la prise de parole a beaucoup évolué et je suis certaine que c'est grâce à ce journal télévisé que cela a pu se faire.

  • Extraits du journal des élèves

    Et maintenant, voici les péripéties du mois de décembre. Le lundi 16 décembre, il y a eu deux abandons. Le mât de Pupard s'est cassé en deux et l'a abandonné. Chabibé-Ouest a cassé son obon. Le 31 décembre, Yannick Bastavane est abandonné le Vendée globe.

  • Martine Gauffeny

    Ils doivent concevoir les phrases, c'est ce qui m'intéressait. Et le concept d'une élocution devant une caméra. devant un micro, permettait de faire des phrases courtes et percutantes, tout en cherchant un vocabulaire qui était adapté à ce type d'exercice. Et la question du lexique, ça c'est quelque chose qu'on a beaucoup travaillé sur les lexiques de la mer et le lexique qui permettait de commencer une phrase, de saisir, de capter l'attention du téléspectateur. Tout ça, ça fait l'objet d'un long travail avec eux. Et aujourd'hui, ils peuvent s'exprimer de manière assaisée, il me semble, devant une caméra sans que ... On a besoin d'autant de préparation qu'au début de l'année, par exemple. Alors, nous avons eu la chance d'avoir du matériel adapté, un journal télévisé que nous a prêté la circonscription, et puis l'aide d'un érune, qui est une personne au sein de la circonscription qui est spécialisée dans le numérique, et qui est venue la première fois présenter le matériel, expliquer à mes élèves comment cela fonctionnait. Ça a été un grand moment. Ils voulaient tous tenir la caméra, ils voulaient savoir sur quel bouton appuyer pour que la vidéo commence, ils voulaient donner le top départ, ils voulaient installer micro-cravates sur leurs camarades. Ils avaient compris qu'il y avait toute une sorte de cérémoniel autour d'un journal télévisé. Et ça, c'est surtout un des élèves qui est devenu ensuite notre caméraman attitré, qui nous a dit d'ailleurs à la fin du projet... Moi, quand je serai grand, je serai caméraman.

  • Extraits du journal des élèves

    Les premiers jours ont été difficiles. Isabelle a eu un problème de voile. Sa voile s'est déchirée le troisième jour. Elle commence à rattraper son retard.

  • Martine Gauffeny

    Avant d'intégrer ce dispositif UPE2A, j'ai enseigné dans des classes ordinaires. notamment en cours préparatoire et en CE2. Et déjà, dans ces classes, je suivais des courses au large avec mes élèves parce que je trouvais que ça permet aussi d'intégrer plusieurs domaines d'apprentissage, c'est-à-dire évidemment la géographie, puisqu'on fait le tour du monde, donc on peut aborder ce thème-là, questionner le monde, et on peut aborder l'histoire, mais également on peut aborder l'expression écrite. On peut aborder l'oral, on met en place des rituels qui permettent de parler de l'évolution des bateaux sur une course par exemple. Et le point de départ ça a été aussi une amitié que j'ai nouée lorsque j'étais journaliste avec une skipper au large qui s'appelle Isabelle Joschke et qui a 21 années de course au large derrière elle et qui était très intéressée par le fait de pouvoir échanger avec des enfants de cet âge. Parce qu'elle est très attachée à la notion de mixité dans le sport et également dans tous les domaines, y compris à l'école. Cela permettait d'aborder la question de l'égalité homme-femme dans l'éducation morale et civique.

  • Échanges avec Isabelle Joschke

    Alors, c'est Smaïl qui va poser la première question. Pourquoi tu as décidé d'arrêter ce métier de skipper et que vas-tu faire après ?

  • Speaker #5

    J'ai fait de la course au large en solitaire pendant 21 ans, pendant longtemps. J'ai fait deux fois le tour du monde. J'ai fait de très nombreuses traversées de l'Atlantique ou de la Méditerranée. J'ai beaucoup beaucoup navigué. Et à présent, j'ai envie de voir d'autres paysages, d'autres horizons. J'ai envie de dormir dans mon lit tous les soirs de l'année, ce qui n'est pas possible quand on fait le tour du monde, on dort dans une bannette qui bouge.

  • Martine Gauffeny

    Alors, il s'est passé quelque chose de très intéressant avec ce JT. C'est qu'à chaque fois que nous sortions un JT, ce journal télévisé était diffusé dans toutes les classes de notre école qui suivaient le Vendée Globe, qui travaillaient sur ce sujet. Et donc, les JT étaient projetés sur le TNI de chaque classe et mes élèves étaient présents. Et eux qui avaient au départ des difficultés à communiquer, parce qu'évidemment, ils ne connaissaient pas la langue au mois de septembre, ils ont bénéficié d'une certaine reconnaissance de l'excellence de leur travail par les autres, par leur père. Et pour eux, ça a été une source de prise de confiance en soi énorme. Donc ça, c'était très intéressant pour la perception que les autres élèves aussi, des autres classes ordinaires, avaient des élèves du PE2A.

  • Résultats du concours

    Pour le palmarès de la catégorie Web TV, à la deuxième école Marie Curie, cette fois-ci de Sevran, on devait venir nous rejoindre sur scène. Bonjour, nous sommes les élèves de la classe d'UPE2A de l'école Marie Curie de Sevran. Cette année avec notre maîtresse Martine nous avons suivi la célèbre course au large du Vendée Globe une skipper en particulier Isabelle Liochequeux. Nous avons réalisé trois journaux télévisés et un bonus pour parler des principes du Vendée Globe. Notre projet a été diffusé dans toutes les classes de l'école qui suivent la course et sur la chaîne Tubes. J'ai dit merci pour Martin Gauffeny qui nous a donné ce projet.

  • Speaker #6

    Vous venez d'écouter un épisode des énergies scolaires. Si ça s'est bien passé, n'hésitez pas à laisser un avis sur votre plateforme d'écoute. A bientôt sur Extra Classe, une production Réseau Canopé 2025.

Description

Martine Gauffeny est professeure des écoles à Sevran dans une unité pédagogique pour élèves allophones arrivants (UPE2A). Elle a mis en place un projet dans sa classe pour travailler l'apprentissage de la langue française et l’oral avec ses élèves. Elle a eu l’idée de créer un journal TV sur le Vendée Globe : ses élèves suivent la course et interviewent à distance différents skippeurs. Ils présentent ensuite leur travail face à la caméra, sous forme de chroniques. Le succès est au rendez-vous ! Les élèves se prennent au jeu et réalisent trois journaux TV par an diffusés ensuite dans les autres classes. Cela crée une véritable synergie dans l'établissement. En 2025, belle surprise pour Martine et ses élèves : ils ont été primés par le jury pour le concours Médiatiks organisé par le CLEMI académique. Dans ce podcast, découvrez comment ce format de journal TV permet aux élèves de travailler l'expression orale, et comment Martine a articulé ce projet tout au long de l’année. Mais également pourquoi l'outil audiovisuel et informationnel permet aux élèves de développer leurs compétences et leur confiance en eux. Et surtout, les progrès que Martine a vus sur ses élèves dans leur intégration linguistique et sociale.

Cet épisode Extra classe peut vous intéresser : Le plurilinguisme, une chance pour l'École - Parlons pratiques ! #13.

Vous pouvez aussi consulter : 

Et nous vous rappelons qu'il y a désormais Entre profs, le nouveau rendez-vous Extra classe le premier mercredi de chaque mois, qui propose de répondre en moins de 3 minutes aux questionnements et problématiques rencontrés tout au long de l’année.
Vous aussi, vous avez des questions ? Envoyez-les-nous !

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Émission préparée et réalisée par : Floriane Le Maître
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Transcription

  • Extra classe

    Bienvenue dans les énergies scolaires, épisode 173.

  • Martine Gauffeny

    Je m'appelle Martine Gauffeny, je suis professeure dans le dispositif UPE2A de l'école Marie Curie, qui est en REP+, dans la ville de Sevran.

  • Extra classe

    L'école, on en parle beaucoup, mais est-ce qu'on l'écoute vraiment ? Les énergies scolaires

  • Martine Gauffeny

    J'étais journaliste dans la presse quotidienne régionale et j'ai fait une reconversion professionnelle à 58 ans avec l'intention affirmée d'enseigner à des enfants allophones. Donc j'ai repris des études et j'ai passé un diplôme d'université en français langue étrangère et préparé le concours de professeur des écoles et je suis devenue professeure en UPE2A.

  • Extra classe

    Bonjour, nous avons le plaisir de vous présenter le JT des Moussaillons. Tout d'abord, un petit retour en arrière, le jour du grand départ.

  • Martine Gauffeny

    Je voulais que mes élèves d'UPE2A puissent s'exprimer à l'oral, en dehors d'un cadre un peu plus formel, de questions-réponses, de travail sur des textes. Et je voulais aussi quelque chose qui les enthousiasme, qui les fasse aussi sortir de la classe. Et je trouvais que le fait de poser des questions devant une caméra, ça a obligé à avoir une posture de maîtriser sa parole sur un temps donné et ça permettait de voir aussi de manière très concrète les progrès qu'il pouvait réaliser entre le premier journal télévisé que nous avons conçu et le troisième journal télévisé et là effectivement c'est très net on voit que l'aisance dans la prise de parole a beaucoup évolué et je suis certaine que c'est grâce à ce journal télévisé que cela a pu se faire.

  • Extraits du journal des élèves

    Et maintenant, voici les péripéties du mois de décembre. Le lundi 16 décembre, il y a eu deux abandons. Le mât de Pupard s'est cassé en deux et l'a abandonné. Chabibé-Ouest a cassé son obon. Le 31 décembre, Yannick Bastavane est abandonné le Vendée globe.

  • Martine Gauffeny

    Ils doivent concevoir les phrases, c'est ce qui m'intéressait. Et le concept d'une élocution devant une caméra. devant un micro, permettait de faire des phrases courtes et percutantes, tout en cherchant un vocabulaire qui était adapté à ce type d'exercice. Et la question du lexique, ça c'est quelque chose qu'on a beaucoup travaillé sur les lexiques de la mer et le lexique qui permettait de commencer une phrase, de saisir, de capter l'attention du téléspectateur. Tout ça, ça fait l'objet d'un long travail avec eux. Et aujourd'hui, ils peuvent s'exprimer de manière assaisée, il me semble, devant une caméra sans que ... On a besoin d'autant de préparation qu'au début de l'année, par exemple. Alors, nous avons eu la chance d'avoir du matériel adapté, un journal télévisé que nous a prêté la circonscription, et puis l'aide d'un érune, qui est une personne au sein de la circonscription qui est spécialisée dans le numérique, et qui est venue la première fois présenter le matériel, expliquer à mes élèves comment cela fonctionnait. Ça a été un grand moment. Ils voulaient tous tenir la caméra, ils voulaient savoir sur quel bouton appuyer pour que la vidéo commence, ils voulaient donner le top départ, ils voulaient installer micro-cravates sur leurs camarades. Ils avaient compris qu'il y avait toute une sorte de cérémoniel autour d'un journal télévisé. Et ça, c'est surtout un des élèves qui est devenu ensuite notre caméraman attitré, qui nous a dit d'ailleurs à la fin du projet... Moi, quand je serai grand, je serai caméraman.

  • Extraits du journal des élèves

    Les premiers jours ont été difficiles. Isabelle a eu un problème de voile. Sa voile s'est déchirée le troisième jour. Elle commence à rattraper son retard.

  • Martine Gauffeny

    Avant d'intégrer ce dispositif UPE2A, j'ai enseigné dans des classes ordinaires. notamment en cours préparatoire et en CE2. Et déjà, dans ces classes, je suivais des courses au large avec mes élèves parce que je trouvais que ça permet aussi d'intégrer plusieurs domaines d'apprentissage, c'est-à-dire évidemment la géographie, puisqu'on fait le tour du monde, donc on peut aborder ce thème-là, questionner le monde, et on peut aborder l'histoire, mais également on peut aborder l'expression écrite. On peut aborder l'oral, on met en place des rituels qui permettent de parler de l'évolution des bateaux sur une course par exemple. Et le point de départ ça a été aussi une amitié que j'ai nouée lorsque j'étais journaliste avec une skipper au large qui s'appelle Isabelle Joschke et qui a 21 années de course au large derrière elle et qui était très intéressée par le fait de pouvoir échanger avec des enfants de cet âge. Parce qu'elle est très attachée à la notion de mixité dans le sport et également dans tous les domaines, y compris à l'école. Cela permettait d'aborder la question de l'égalité homme-femme dans l'éducation morale et civique.

  • Échanges avec Isabelle Joschke

    Alors, c'est Smaïl qui va poser la première question. Pourquoi tu as décidé d'arrêter ce métier de skipper et que vas-tu faire après ?

  • Speaker #5

    J'ai fait de la course au large en solitaire pendant 21 ans, pendant longtemps. J'ai fait deux fois le tour du monde. J'ai fait de très nombreuses traversées de l'Atlantique ou de la Méditerranée. J'ai beaucoup beaucoup navigué. Et à présent, j'ai envie de voir d'autres paysages, d'autres horizons. J'ai envie de dormir dans mon lit tous les soirs de l'année, ce qui n'est pas possible quand on fait le tour du monde, on dort dans une bannette qui bouge.

  • Martine Gauffeny

    Alors, il s'est passé quelque chose de très intéressant avec ce JT. C'est qu'à chaque fois que nous sortions un JT, ce journal télévisé était diffusé dans toutes les classes de notre école qui suivaient le Vendée Globe, qui travaillaient sur ce sujet. Et donc, les JT étaient projetés sur le TNI de chaque classe et mes élèves étaient présents. Et eux qui avaient au départ des difficultés à communiquer, parce qu'évidemment, ils ne connaissaient pas la langue au mois de septembre, ils ont bénéficié d'une certaine reconnaissance de l'excellence de leur travail par les autres, par leur père. Et pour eux, ça a été une source de prise de confiance en soi énorme. Donc ça, c'était très intéressant pour la perception que les autres élèves aussi, des autres classes ordinaires, avaient des élèves du PE2A.

  • Résultats du concours

    Pour le palmarès de la catégorie Web TV, à la deuxième école Marie Curie, cette fois-ci de Sevran, on devait venir nous rejoindre sur scène. Bonjour, nous sommes les élèves de la classe d'UPE2A de l'école Marie Curie de Sevran. Cette année avec notre maîtresse Martine nous avons suivi la célèbre course au large du Vendée Globe une skipper en particulier Isabelle Liochequeux. Nous avons réalisé trois journaux télévisés et un bonus pour parler des principes du Vendée Globe. Notre projet a été diffusé dans toutes les classes de l'école qui suivent la course et sur la chaîne Tubes. J'ai dit merci pour Martin Gauffeny qui nous a donné ce projet.

  • Speaker #6

    Vous venez d'écouter un épisode des énergies scolaires. Si ça s'est bien passé, n'hésitez pas à laisser un avis sur votre plateforme d'écoute. A bientôt sur Extra Classe, une production Réseau Canopé 2025.

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Martine Gauffeny est professeure des écoles à Sevran dans une unité pédagogique pour élèves allophones arrivants (UPE2A). Elle a mis en place un projet dans sa classe pour travailler l'apprentissage de la langue française et l’oral avec ses élèves. Elle a eu l’idée de créer un journal TV sur le Vendée Globe : ses élèves suivent la course et interviewent à distance différents skippeurs. Ils présentent ensuite leur travail face à la caméra, sous forme de chroniques. Le succès est au rendez-vous ! Les élèves se prennent au jeu et réalisent trois journaux TV par an diffusés ensuite dans les autres classes. Cela crée une véritable synergie dans l'établissement. En 2025, belle surprise pour Martine et ses élèves : ils ont été primés par le jury pour le concours Médiatiks organisé par le CLEMI académique. Dans ce podcast, découvrez comment ce format de journal TV permet aux élèves de travailler l'expression orale, et comment Martine a articulé ce projet tout au long de l’année. Mais également pourquoi l'outil audiovisuel et informationnel permet aux élèves de développer leurs compétences et leur confiance en eux. Et surtout, les progrès que Martine a vus sur ses élèves dans leur intégration linguistique et sociale.

Cet épisode Extra classe peut vous intéresser : Le plurilinguisme, une chance pour l'École - Parlons pratiques ! #13.

Vous pouvez aussi consulter : 

Et nous vous rappelons qu'il y a désormais Entre profs, le nouveau rendez-vous Extra classe le premier mercredi de chaque mois, qui propose de répondre en moins de 3 minutes aux questionnements et problématiques rencontrés tout au long de l’année.
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  • Extra classe

    Bienvenue dans les énergies scolaires, épisode 173.

  • Martine Gauffeny

    Je m'appelle Martine Gauffeny, je suis professeure dans le dispositif UPE2A de l'école Marie Curie, qui est en REP+, dans la ville de Sevran.

  • Extra classe

    L'école, on en parle beaucoup, mais est-ce qu'on l'écoute vraiment ? Les énergies scolaires

  • Martine Gauffeny

    J'étais journaliste dans la presse quotidienne régionale et j'ai fait une reconversion professionnelle à 58 ans avec l'intention affirmée d'enseigner à des enfants allophones. Donc j'ai repris des études et j'ai passé un diplôme d'université en français langue étrangère et préparé le concours de professeur des écoles et je suis devenue professeure en UPE2A.

  • Extra classe

    Bonjour, nous avons le plaisir de vous présenter le JT des Moussaillons. Tout d'abord, un petit retour en arrière, le jour du grand départ.

  • Martine Gauffeny

    Je voulais que mes élèves d'UPE2A puissent s'exprimer à l'oral, en dehors d'un cadre un peu plus formel, de questions-réponses, de travail sur des textes. Et je voulais aussi quelque chose qui les enthousiasme, qui les fasse aussi sortir de la classe. Et je trouvais que le fait de poser des questions devant une caméra, ça a obligé à avoir une posture de maîtriser sa parole sur un temps donné et ça permettait de voir aussi de manière très concrète les progrès qu'il pouvait réaliser entre le premier journal télévisé que nous avons conçu et le troisième journal télévisé et là effectivement c'est très net on voit que l'aisance dans la prise de parole a beaucoup évolué et je suis certaine que c'est grâce à ce journal télévisé que cela a pu se faire.

  • Extraits du journal des élèves

    Et maintenant, voici les péripéties du mois de décembre. Le lundi 16 décembre, il y a eu deux abandons. Le mât de Pupard s'est cassé en deux et l'a abandonné. Chabibé-Ouest a cassé son obon. Le 31 décembre, Yannick Bastavane est abandonné le Vendée globe.

  • Martine Gauffeny

    Ils doivent concevoir les phrases, c'est ce qui m'intéressait. Et le concept d'une élocution devant une caméra. devant un micro, permettait de faire des phrases courtes et percutantes, tout en cherchant un vocabulaire qui était adapté à ce type d'exercice. Et la question du lexique, ça c'est quelque chose qu'on a beaucoup travaillé sur les lexiques de la mer et le lexique qui permettait de commencer une phrase, de saisir, de capter l'attention du téléspectateur. Tout ça, ça fait l'objet d'un long travail avec eux. Et aujourd'hui, ils peuvent s'exprimer de manière assaisée, il me semble, devant une caméra sans que ... On a besoin d'autant de préparation qu'au début de l'année, par exemple. Alors, nous avons eu la chance d'avoir du matériel adapté, un journal télévisé que nous a prêté la circonscription, et puis l'aide d'un érune, qui est une personne au sein de la circonscription qui est spécialisée dans le numérique, et qui est venue la première fois présenter le matériel, expliquer à mes élèves comment cela fonctionnait. Ça a été un grand moment. Ils voulaient tous tenir la caméra, ils voulaient savoir sur quel bouton appuyer pour que la vidéo commence, ils voulaient donner le top départ, ils voulaient installer micro-cravates sur leurs camarades. Ils avaient compris qu'il y avait toute une sorte de cérémoniel autour d'un journal télévisé. Et ça, c'est surtout un des élèves qui est devenu ensuite notre caméraman attitré, qui nous a dit d'ailleurs à la fin du projet... Moi, quand je serai grand, je serai caméraman.

  • Extraits du journal des élèves

    Les premiers jours ont été difficiles. Isabelle a eu un problème de voile. Sa voile s'est déchirée le troisième jour. Elle commence à rattraper son retard.

  • Martine Gauffeny

    Avant d'intégrer ce dispositif UPE2A, j'ai enseigné dans des classes ordinaires. notamment en cours préparatoire et en CE2. Et déjà, dans ces classes, je suivais des courses au large avec mes élèves parce que je trouvais que ça permet aussi d'intégrer plusieurs domaines d'apprentissage, c'est-à-dire évidemment la géographie, puisqu'on fait le tour du monde, donc on peut aborder ce thème-là, questionner le monde, et on peut aborder l'histoire, mais également on peut aborder l'expression écrite. On peut aborder l'oral, on met en place des rituels qui permettent de parler de l'évolution des bateaux sur une course par exemple. Et le point de départ ça a été aussi une amitié que j'ai nouée lorsque j'étais journaliste avec une skipper au large qui s'appelle Isabelle Joschke et qui a 21 années de course au large derrière elle et qui était très intéressée par le fait de pouvoir échanger avec des enfants de cet âge. Parce qu'elle est très attachée à la notion de mixité dans le sport et également dans tous les domaines, y compris à l'école. Cela permettait d'aborder la question de l'égalité homme-femme dans l'éducation morale et civique.

  • Échanges avec Isabelle Joschke

    Alors, c'est Smaïl qui va poser la première question. Pourquoi tu as décidé d'arrêter ce métier de skipper et que vas-tu faire après ?

  • Speaker #5

    J'ai fait de la course au large en solitaire pendant 21 ans, pendant longtemps. J'ai fait deux fois le tour du monde. J'ai fait de très nombreuses traversées de l'Atlantique ou de la Méditerranée. J'ai beaucoup beaucoup navigué. Et à présent, j'ai envie de voir d'autres paysages, d'autres horizons. J'ai envie de dormir dans mon lit tous les soirs de l'année, ce qui n'est pas possible quand on fait le tour du monde, on dort dans une bannette qui bouge.

  • Martine Gauffeny

    Alors, il s'est passé quelque chose de très intéressant avec ce JT. C'est qu'à chaque fois que nous sortions un JT, ce journal télévisé était diffusé dans toutes les classes de notre école qui suivaient le Vendée Globe, qui travaillaient sur ce sujet. Et donc, les JT étaient projetés sur le TNI de chaque classe et mes élèves étaient présents. Et eux qui avaient au départ des difficultés à communiquer, parce qu'évidemment, ils ne connaissaient pas la langue au mois de septembre, ils ont bénéficié d'une certaine reconnaissance de l'excellence de leur travail par les autres, par leur père. Et pour eux, ça a été une source de prise de confiance en soi énorme. Donc ça, c'était très intéressant pour la perception que les autres élèves aussi, des autres classes ordinaires, avaient des élèves du PE2A.

  • Résultats du concours

    Pour le palmarès de la catégorie Web TV, à la deuxième école Marie Curie, cette fois-ci de Sevran, on devait venir nous rejoindre sur scène. Bonjour, nous sommes les élèves de la classe d'UPE2A de l'école Marie Curie de Sevran. Cette année avec notre maîtresse Martine nous avons suivi la célèbre course au large du Vendée Globe une skipper en particulier Isabelle Liochequeux. Nous avons réalisé trois journaux télévisés et un bonus pour parler des principes du Vendée Globe. Notre projet a été diffusé dans toutes les classes de l'école qui suivent la course et sur la chaîne Tubes. J'ai dit merci pour Martin Gauffeny qui nous a donné ce projet.

  • Speaker #6

    Vous venez d'écouter un épisode des énergies scolaires. Si ça s'est bien passé, n'hésitez pas à laisser un avis sur votre plateforme d'écoute. A bientôt sur Extra Classe, une production Réseau Canopé 2025.

Description

Martine Gauffeny est professeure des écoles à Sevran dans une unité pédagogique pour élèves allophones arrivants (UPE2A). Elle a mis en place un projet dans sa classe pour travailler l'apprentissage de la langue française et l’oral avec ses élèves. Elle a eu l’idée de créer un journal TV sur le Vendée Globe : ses élèves suivent la course et interviewent à distance différents skippeurs. Ils présentent ensuite leur travail face à la caméra, sous forme de chroniques. Le succès est au rendez-vous ! Les élèves se prennent au jeu et réalisent trois journaux TV par an diffusés ensuite dans les autres classes. Cela crée une véritable synergie dans l'établissement. En 2025, belle surprise pour Martine et ses élèves : ils ont été primés par le jury pour le concours Médiatiks organisé par le CLEMI académique. Dans ce podcast, découvrez comment ce format de journal TV permet aux élèves de travailler l'expression orale, et comment Martine a articulé ce projet tout au long de l’année. Mais également pourquoi l'outil audiovisuel et informationnel permet aux élèves de développer leurs compétences et leur confiance en eux. Et surtout, les progrès que Martine a vus sur ses élèves dans leur intégration linguistique et sociale.

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Et nous vous rappelons qu'il y a désormais Entre profs, le nouveau rendez-vous Extra classe le premier mercredi de chaque mois, qui propose de répondre en moins de 3 minutes aux questionnements et problématiques rencontrés tout au long de l’année.
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  • Martine Gauffeny

    Je m'appelle Martine Gauffeny, je suis professeure dans le dispositif UPE2A de l'école Marie Curie, qui est en REP+, dans la ville de Sevran.

  • Extra classe

    L'école, on en parle beaucoup, mais est-ce qu'on l'écoute vraiment ? Les énergies scolaires

  • Martine Gauffeny

    J'étais journaliste dans la presse quotidienne régionale et j'ai fait une reconversion professionnelle à 58 ans avec l'intention affirmée d'enseigner à des enfants allophones. Donc j'ai repris des études et j'ai passé un diplôme d'université en français langue étrangère et préparé le concours de professeur des écoles et je suis devenue professeure en UPE2A.

  • Extra classe

    Bonjour, nous avons le plaisir de vous présenter le JT des Moussaillons. Tout d'abord, un petit retour en arrière, le jour du grand départ.

  • Martine Gauffeny

    Je voulais que mes élèves d'UPE2A puissent s'exprimer à l'oral, en dehors d'un cadre un peu plus formel, de questions-réponses, de travail sur des textes. Et je voulais aussi quelque chose qui les enthousiasme, qui les fasse aussi sortir de la classe. Et je trouvais que le fait de poser des questions devant une caméra, ça a obligé à avoir une posture de maîtriser sa parole sur un temps donné et ça permettait de voir aussi de manière très concrète les progrès qu'il pouvait réaliser entre le premier journal télévisé que nous avons conçu et le troisième journal télévisé et là effectivement c'est très net on voit que l'aisance dans la prise de parole a beaucoup évolué et je suis certaine que c'est grâce à ce journal télévisé que cela a pu se faire.

  • Extraits du journal des élèves

    Et maintenant, voici les péripéties du mois de décembre. Le lundi 16 décembre, il y a eu deux abandons. Le mât de Pupard s'est cassé en deux et l'a abandonné. Chabibé-Ouest a cassé son obon. Le 31 décembre, Yannick Bastavane est abandonné le Vendée globe.

  • Martine Gauffeny

    Ils doivent concevoir les phrases, c'est ce qui m'intéressait. Et le concept d'une élocution devant une caméra. devant un micro, permettait de faire des phrases courtes et percutantes, tout en cherchant un vocabulaire qui était adapté à ce type d'exercice. Et la question du lexique, ça c'est quelque chose qu'on a beaucoup travaillé sur les lexiques de la mer et le lexique qui permettait de commencer une phrase, de saisir, de capter l'attention du téléspectateur. Tout ça, ça fait l'objet d'un long travail avec eux. Et aujourd'hui, ils peuvent s'exprimer de manière assaisée, il me semble, devant une caméra sans que ... On a besoin d'autant de préparation qu'au début de l'année, par exemple. Alors, nous avons eu la chance d'avoir du matériel adapté, un journal télévisé que nous a prêté la circonscription, et puis l'aide d'un érune, qui est une personne au sein de la circonscription qui est spécialisée dans le numérique, et qui est venue la première fois présenter le matériel, expliquer à mes élèves comment cela fonctionnait. Ça a été un grand moment. Ils voulaient tous tenir la caméra, ils voulaient savoir sur quel bouton appuyer pour que la vidéo commence, ils voulaient donner le top départ, ils voulaient installer micro-cravates sur leurs camarades. Ils avaient compris qu'il y avait toute une sorte de cérémoniel autour d'un journal télévisé. Et ça, c'est surtout un des élèves qui est devenu ensuite notre caméraman attitré, qui nous a dit d'ailleurs à la fin du projet... Moi, quand je serai grand, je serai caméraman.

  • Extraits du journal des élèves

    Les premiers jours ont été difficiles. Isabelle a eu un problème de voile. Sa voile s'est déchirée le troisième jour. Elle commence à rattraper son retard.

  • Martine Gauffeny

    Avant d'intégrer ce dispositif UPE2A, j'ai enseigné dans des classes ordinaires. notamment en cours préparatoire et en CE2. Et déjà, dans ces classes, je suivais des courses au large avec mes élèves parce que je trouvais que ça permet aussi d'intégrer plusieurs domaines d'apprentissage, c'est-à-dire évidemment la géographie, puisqu'on fait le tour du monde, donc on peut aborder ce thème-là, questionner le monde, et on peut aborder l'histoire, mais également on peut aborder l'expression écrite. On peut aborder l'oral, on met en place des rituels qui permettent de parler de l'évolution des bateaux sur une course par exemple. Et le point de départ ça a été aussi une amitié que j'ai nouée lorsque j'étais journaliste avec une skipper au large qui s'appelle Isabelle Joschke et qui a 21 années de course au large derrière elle et qui était très intéressée par le fait de pouvoir échanger avec des enfants de cet âge. Parce qu'elle est très attachée à la notion de mixité dans le sport et également dans tous les domaines, y compris à l'école. Cela permettait d'aborder la question de l'égalité homme-femme dans l'éducation morale et civique.

  • Échanges avec Isabelle Joschke

    Alors, c'est Smaïl qui va poser la première question. Pourquoi tu as décidé d'arrêter ce métier de skipper et que vas-tu faire après ?

  • Speaker #5

    J'ai fait de la course au large en solitaire pendant 21 ans, pendant longtemps. J'ai fait deux fois le tour du monde. J'ai fait de très nombreuses traversées de l'Atlantique ou de la Méditerranée. J'ai beaucoup beaucoup navigué. Et à présent, j'ai envie de voir d'autres paysages, d'autres horizons. J'ai envie de dormir dans mon lit tous les soirs de l'année, ce qui n'est pas possible quand on fait le tour du monde, on dort dans une bannette qui bouge.

  • Martine Gauffeny

    Alors, il s'est passé quelque chose de très intéressant avec ce JT. C'est qu'à chaque fois que nous sortions un JT, ce journal télévisé était diffusé dans toutes les classes de notre école qui suivaient le Vendée Globe, qui travaillaient sur ce sujet. Et donc, les JT étaient projetés sur le TNI de chaque classe et mes élèves étaient présents. Et eux qui avaient au départ des difficultés à communiquer, parce qu'évidemment, ils ne connaissaient pas la langue au mois de septembre, ils ont bénéficié d'une certaine reconnaissance de l'excellence de leur travail par les autres, par leur père. Et pour eux, ça a été une source de prise de confiance en soi énorme. Donc ça, c'était très intéressant pour la perception que les autres élèves aussi, des autres classes ordinaires, avaient des élèves du PE2A.

  • Résultats du concours

    Pour le palmarès de la catégorie Web TV, à la deuxième école Marie Curie, cette fois-ci de Sevran, on devait venir nous rejoindre sur scène. Bonjour, nous sommes les élèves de la classe d'UPE2A de l'école Marie Curie de Sevran. Cette année avec notre maîtresse Martine nous avons suivi la célèbre course au large du Vendée Globe une skipper en particulier Isabelle Liochequeux. Nous avons réalisé trois journaux télévisés et un bonus pour parler des principes du Vendée Globe. Notre projet a été diffusé dans toutes les classes de l'école qui suivent la course et sur la chaîne Tubes. J'ai dit merci pour Martin Gauffeny qui nous a donné ce projet.

  • Speaker #6

    Vous venez d'écouter un épisode des énergies scolaires. Si ça s'est bien passé, n'hésitez pas à laisser un avis sur votre plateforme d'écoute. A bientôt sur Extra Classe, une production Réseau Canopé 2025.

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