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Retour en classe : Quand la parole se libère

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16min |15/05/2020
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Description

Une parole d’expert avec Olivier Scarpa, pédopsychiatre, membre de l'équipe médicale de la Maison des adolescents de la Moselle.
Une expérience collective comme celle du confinement impose d’accueillir la parole des élèves lors du retour en classe. Mais avec quelles précautions et selon quelles modalités ? S’il est important de partir des témoignages de ces élèves, leur ressenti est différent en fonction de l'âge et de la situation familiale. Et toutes les expériences ne seront pas forcément négatives.

La transcription de cet épisode est disponible après les crédits.


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Extra classe, des podcasts produits par Réseau Canopé. 

Interview animée en mai 2020 par : Régis Forgione  

Directrice de publication : Marie-Caroline Missir 

Coordination et production : Hervé Turri, Luc Taramini, Magali Devance 

Mixage : Régis Forgione

Secrétariat de rédaction : Valérie Sourdieux

Contactez-nous sur : contact@reseau-canope.fr 

© Réseau Canopé, 2020


Transcription :

RÉGIS FORGIONE | Suite à une expérience collective comme le confinement, il semble nécessaire de recueillir la parole des élèves lors du retour en classe. Mais en quoi est-ce utile ? Comment procéder et avec quels garde-fous ? C’est ce que nous allons voir avec Olivier Scarpa, pédopsychiatre en centre hospitalier et qui travaille depuis plusieurs années auprès d’adolescents en tant que membre de l’équipe médicale de la maison des adolescents de la Moselle. Bonjour Olivier Scarpa !

OLIVIER SCARPA | Bonjour !

RF | On entend qu’avec le retour à l’école des élèves, il sera important de recueillir leur parole suite à l’expérience du confinement. Ce temps de recueil est-il réellement important ? Et si oui, pourquoi ?

OS | Oui, ça semble nécessaire pour plusieurs raisons. Redémarrer sur le plan scolaire comme si de rien n’était face à une expérience comme celle-là, si inédite, ça serait incompréhensible, je pense, pour les élèves. Donc la première raison c’est de prendre en compte cette période extraordinaire. Pouvoir, se retrouver après, dans ce contexte-là, après le confinement nécessite qu’on prenne en compte cette expérience. Après, la prise de parole collective, en parler ensemble va être aussi nécessaire par rapport au doute ou à l’incertitude qui marque ce contexte-là, incertitude qui était très présente au moment du confinement, mais qui reste très vive sur l’après confinement, puisqu’on ne sait pas trop comment tout ça va se dérouler et que les élèves sont face aux mêmes doutes, craintes, questionnements que les adultes. Donc en parler ça permet de préparer ces retrouvailles de manière un peu plus sereine en rendant les élèves acteurs, si on leur propose, sur la base du volontariat, de s’exprimer sur ce qu’ils ont vécu, sur ce qu’ils ont ressenti, sur ce qu’ils souhaitent dire de cette expérience. Je crois que parler de manière collective, ça peut avoir un objectif pédagogique, c’est-à-dire s’assurer auprès des élèves de tout âge, même si là on parle essentiellement des collégiens, qu’ils aient une bonne compréhension, une bonne lecture de ces événements. Il y a eu tellement d’informations contradictoires...

Description

Une parole d’expert avec Olivier Scarpa, pédopsychiatre, membre de l'équipe médicale de la Maison des adolescents de la Moselle.
Une expérience collective comme celle du confinement impose d’accueillir la parole des élèves lors du retour en classe. Mais avec quelles précautions et selon quelles modalités ? S’il est important de partir des témoignages de ces élèves, leur ressenti est différent en fonction de l'âge et de la situation familiale. Et toutes les expériences ne seront pas forcément négatives.

La transcription de cet épisode est disponible après les crédits.


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Transcription :

RÉGIS FORGIONE | Suite à une expérience collective comme le confinement, il semble nécessaire de recueillir la parole des élèves lors du retour en classe. Mais en quoi est-ce utile ? Comment procéder et avec quels garde-fous ? C’est ce que nous allons voir avec Olivier Scarpa, pédopsychiatre en centre hospitalier et qui travaille depuis plusieurs années auprès d’adolescents en tant que membre de l’équipe médicale de la maison des adolescents de la Moselle. Bonjour Olivier Scarpa !

OLIVIER SCARPA | Bonjour !

RF | On entend qu’avec le retour à l’école des élèves, il sera important de recueillir leur parole suite à l’expérience du confinement. Ce temps de recueil est-il réellement important ? Et si oui, pourquoi ?

OS | Oui, ça semble nécessaire pour plusieurs raisons. Redémarrer sur le plan scolaire comme si de rien n’était face à une expérience comme celle-là, si inédite, ça serait incompréhensible, je pense, pour les élèves. Donc la première raison c’est de prendre en compte cette période extraordinaire. Pouvoir, se retrouver après, dans ce contexte-là, après le confinement nécessite qu’on prenne en compte cette expérience. Après, la prise de parole collective, en parler ensemble va être aussi nécessaire par rapport au doute ou à l’incertitude qui marque ce contexte-là, incertitude qui était très présente au moment du confinement, mais qui reste très vive sur l’après confinement, puisqu’on ne sait pas trop comment tout ça va se dérouler et que les élèves sont face aux mêmes doutes, craintes, questionnements que les adultes. Donc en parler ça permet de préparer ces retrouvailles de manière un peu plus sereine en rendant les élèves acteurs, si on leur propose, sur la base du volontariat, de s’exprimer sur ce qu’ils ont vécu, sur ce qu’ils ont ressenti, sur ce qu’ils souhaitent dire de cette expérience. Je crois que parler de manière collective, ça peut avoir un objectif pédagogique, c’est-à-dire s’assurer auprès des élèves de tout âge, même si là on parle essentiellement des collégiens, qu’ils aient une bonne compréhension, une bonne lecture de ces événements. Il y a eu tellement d’informations contradictoires...

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Une expérience collective comme celle du confinement impose d’accueillir la parole des élèves lors du retour en classe. Mais avec quelles précautions et selon quelles modalités ? S’il est important de partir des témoignages de ces élèves, leur ressenti est différent en fonction de l'âge et de la situation familiale. Et toutes les expériences ne seront pas forcément négatives.

La transcription de cet épisode est disponible après les crédits.


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Transcription :

RÉGIS FORGIONE | Suite à une expérience collective comme le confinement, il semble nécessaire de recueillir la parole des élèves lors du retour en classe. Mais en quoi est-ce utile ? Comment procéder et avec quels garde-fous ? C’est ce que nous allons voir avec Olivier Scarpa, pédopsychiatre en centre hospitalier et qui travaille depuis plusieurs années auprès d’adolescents en tant que membre de l’équipe médicale de la maison des adolescents de la Moselle. Bonjour Olivier Scarpa !

OLIVIER SCARPA | Bonjour !

RF | On entend qu’avec le retour à l’école des élèves, il sera important de recueillir leur parole suite à l’expérience du confinement. Ce temps de recueil est-il réellement important ? Et si oui, pourquoi ?

OS | Oui, ça semble nécessaire pour plusieurs raisons. Redémarrer sur le plan scolaire comme si de rien n’était face à une expérience comme celle-là, si inédite, ça serait incompréhensible, je pense, pour les élèves. Donc la première raison c’est de prendre en compte cette période extraordinaire. Pouvoir, se retrouver après, dans ce contexte-là, après le confinement nécessite qu’on prenne en compte cette expérience. Après, la prise de parole collective, en parler ensemble va être aussi nécessaire par rapport au doute ou à l’incertitude qui marque ce contexte-là, incertitude qui était très présente au moment du confinement, mais qui reste très vive sur l’après confinement, puisqu’on ne sait pas trop comment tout ça va se dérouler et que les élèves sont face aux mêmes doutes, craintes, questionnements que les adultes. Donc en parler ça permet de préparer ces retrouvailles de manière un peu plus sereine en rendant les élèves acteurs, si on leur propose, sur la base du volontariat, de s’exprimer sur ce qu’ils ont vécu, sur ce qu’ils ont ressenti, sur ce qu’ils souhaitent dire de cette expérience. Je crois que parler de manière collective, ça peut avoir un objectif pédagogique, c’est-à-dire s’assurer auprès des élèves de tout âge, même si là on parle essentiellement des collégiens, qu’ils aient une bonne compréhension, une bonne lecture de ces événements. Il y a eu tellement d’informations contradictoires...

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Une parole d’expert avec Olivier Scarpa, pédopsychiatre, membre de l'équipe médicale de la Maison des adolescents de la Moselle.
Une expérience collective comme celle du confinement impose d’accueillir la parole des élèves lors du retour en classe. Mais avec quelles précautions et selon quelles modalités ? S’il est important de partir des témoignages de ces élèves, leur ressenti est différent en fonction de l'âge et de la situation familiale. Et toutes les expériences ne seront pas forcément négatives.

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Transcription :

RÉGIS FORGIONE | Suite à une expérience collective comme le confinement, il semble nécessaire de recueillir la parole des élèves lors du retour en classe. Mais en quoi est-ce utile ? Comment procéder et avec quels garde-fous ? C’est ce que nous allons voir avec Olivier Scarpa, pédopsychiatre en centre hospitalier et qui travaille depuis plusieurs années auprès d’adolescents en tant que membre de l’équipe médicale de la maison des adolescents de la Moselle. Bonjour Olivier Scarpa !

OLIVIER SCARPA | Bonjour !

RF | On entend qu’avec le retour à l’école des élèves, il sera important de recueillir leur parole suite à l’expérience du confinement. Ce temps de recueil est-il réellement important ? Et si oui, pourquoi ?

OS | Oui, ça semble nécessaire pour plusieurs raisons. Redémarrer sur le plan scolaire comme si de rien n’était face à une expérience comme celle-là, si inédite, ça serait incompréhensible, je pense, pour les élèves. Donc la première raison c’est de prendre en compte cette période extraordinaire. Pouvoir, se retrouver après, dans ce contexte-là, après le confinement nécessite qu’on prenne en compte cette expérience. Après, la prise de parole collective, en parler ensemble va être aussi nécessaire par rapport au doute ou à l’incertitude qui marque ce contexte-là, incertitude qui était très présente au moment du confinement, mais qui reste très vive sur l’après confinement, puisqu’on ne sait pas trop comment tout ça va se dérouler et que les élèves sont face aux mêmes doutes, craintes, questionnements que les adultes. Donc en parler ça permet de préparer ces retrouvailles de manière un peu plus sereine en rendant les élèves acteurs, si on leur propose, sur la base du volontariat, de s’exprimer sur ce qu’ils ont vécu, sur ce qu’ils ont ressenti, sur ce qu’ils souhaitent dire de cette expérience. Je crois que parler de manière collective, ça peut avoir un objectif pédagogique, c’est-à-dire s’assurer auprès des élèves de tout âge, même si là on parle essentiellement des collégiens, qu’ils aient une bonne compréhension, une bonne lecture de ces événements. Il y a eu tellement d’informations contradictoires...

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